La chronique lecture de mai
Cette chronique est un lieu d'échange.
Elle naît de ma frustration de lectrice de ne pas pouvoir partager mes lectures avec mon entourage proche qui ne lit pas ou peu, ou pas les mêmes choses, ou on s'en fout ou encore un livre de qui ? ah oui j'aime pas.
Alors sans aucune prétention, sans vouloir jouer à la nouvelle critique littéraire du net, je souhaiterais à travers cette chronique, évoquer mes impressions sur les lectures de mon quotidien, savoir si les autres partagent ou désaprouvent mes sentiments et surtout béneficier des conseils et réferences de lecteurs assidus ou non.
interlude piscicole (j'aime beaucoup les interludes)
éditeur : ACTES SUD
coll. BABEL
date : mars 2006
Vous connaissez l’expression « ça glisse comme dans du beurre » ?
Retirez toute connotation salasse de votre esprit,
si j’utilise volontairement cette expression, c’est qu’en règle générale les
livres de Laurent Gaudé me font cet effet là.
Je m’explique ; chez cet auteur j’apprécie beaucoup le style,
à savoir une écriture épurée, simple mais souvent emprunt de jolies images, je
ne sais pas comment le traduire mais je me laisse complètement porter, ce n’est jamais une lutte comme ça peut l’être parfois avec d’autres
auteurs, dont le thème ou l’histoire ne m’accroche pas. Ici, en particulier
l’histoire ne m’a transportée, je n’ai pas été trop sensible à ce portrait de
famille italienne, peut être un peu plus touchée par l’évocation de cette Italie
du Sud rurale, recluse, vivant au rythme de la terre.
Pourtant je l’ai lue sans déplaisir, ça c’est l’effet Gaudé sur moi.Je suis page par page me laissant porter et séduire plus par les mots que par l'histoire.
Cependant je ne peux évoquer cet auteur sans parler
de cet autre livre qui m'a sacrément marqué: « La mort du Roi
Tsongor ». Là je m’ appuie sur mes souvenirs car je l’ai lue il y a
un ptit moment déjà, mais je crois que j’ai trouvé ça merveilleux .
Merveilleux
au sens premier du terme à savoir une histoire étonnante par son étrangeté et
son côté extraordinaire. C’est une histoire d’un autre temps pleine de poésie. C'est une tragédie grecque à l'africaine. une histoire envoutante qui nous emporte comme les chants traditionnels africains peuvent le faire.
coll. : BABEL
date : juin 2005
Court
roman nippon, qui à mon avis est difficilement classable et conseillable (conseillable : mot qui
n’existe pas mais que je veux quand même utiliser). Où alors je suis passer à
côté d’un truc incroyable et là il faut
me le prouver.
Je trouve que c’est un roman neutre, du genre
on peut passer à côté sans le lire c’est pas grave et on peut prendre le temps
de le lire (une matinée y a que 95 pages) et là aussi c’est pas grave.
petit achat de ma dernière brocante.