Chronique lecture de juin
Cette chronique est un lieu d'échange. la Echenoz
Elle
naît de ma frustration de lectrice de ne pas pouvoir partager mes
lectures avec mon entourage proche qui ne lit pas ou peu, ou pas les
mêmes choses, ou on s'en fout ou encore un livre de qui ? ah oui j'aime
pas.
Alors sans aucune prétention, sans vouloir jouer à la nouvelle
critique littéraire du net, je souhaiterais à travers cette chronique,
évoquer mes impressions sur les lectures de mon quotidien, savoir si
les autres partagent ou désaprouvent mes sentiments et surtout
béneficier des conseils et réferences de lecteurs assidus ou non.
éd : éditions de minuit
date : je sais pas je le trouve plus je dirais 1999
Ce
livre se lit très facilement, malgré ma phase état second qui fait que j’ai
beaucoup de mal à me concentrer en ce moment, je l’ai lu en étant assez
réceptive au ton donné par le narrateur à savoir un certain recul du raconteur critique, qui se prend pas trop
au sérieux, ce côté là m’a plu.
Pour l’histoire, on suit la tranche de vie
d’un cinquantenaire ou quarantenaire, galeriste d’art en pleine remise en
question. Donc rien de vraiment palpitant oui mais c’est sans compter sur
l’intrigue, et là je dis bravo, bravo au
rebondissement à
Donc pour finir, je dis parce que moi je dis toujours beaucoup de choses, ben que y a plus de peur que de mal. Car pour moi Echenoz, ça me faisait peur, pourquoi ? parce que Edition de minuit, parce que depuis un cours de littérature contemporaine je l’associais à Pascal Quignard (avec qui j’ai beaucoup de mal) et puis en fait non, c’était plutôt tranquille à lire, effectivement ça n’a pas susciter chez moi un grand bouleversement ni une grande réflexion mais ça m’a quand même donné envie d’aller voir plus loin dans l’œuvre de cet auteur.
coll : domaine étranger
date : 04/2006
Samossas, carry de lentilles, riz à l'indienne,...
mais
belle et bien un roman Certes un roman qui m'a donné une fringale démoniaque et qui au-delà
de ça m’a laissée un peu indifférente
Il n’empêche que pour moi la qualité de ce livre ne réside pas trop dans le sujet à savoir l’immigration et l’émancipation d’une femme immigrée pakistanaise mais plus dans la forme car cette histoire est à l’opposé du témoignage poignant et revendicateur. Elle se veut sincère, simple et donc par là touchante. Avec une petite dose d’humour et de clichés par ci, une petite dose de drame et de romantisme par là, cette histoire change un peu du style habituel, dédramatise un peu le sujet par la forme.